Théo Voutaz champion de ski alpinisme et ambassadeur Sembrancher
Le ski-alpinisme, vous connaissez ?
Cette discipline qui fera son entrée en 2026 aux prochains JO de Milan-Corina, n’est pas à confondre avec le ski de randonnée, activité de loisir qui se pratique seul ou entre amis.
Le ski alpinisme est un véritable sport de haut niveau qui s’organise autour de 3 types de courses (montées/descentes sur 1 h 30, montée sur 20 à 30 minutes, format sprint).
Cette discipline requiert de nombreuses qualités physiques et mentales et rassemble dans une même discipline de nombreux challenges.
Théo Voutaz, jeune Sembramchard de 18 ans, est une figure montante de ce sport, avec à son palmarès une médaille de vice-champion d’Europe et une 4ème place toutes courses confondues en 2024, et déjà une participation pour la 3ème année consécutive aux championnats du monde dans la catégorie junior. Membre de l’équipe nationale suisse, il est aujourd’hui ambassadeur des eaux minérales naturelles de Sembrancher et portera nos couleurs lors de la prochaine compétition mondiale (du 2 au 8 mars 2025 à Morgins, qui relie les territoires suisses et français des Portes du soleil – porte d’entrée du Val d’Abondance) qui réunira, pas moins de 20 nations.
Découverte plus en détail d’un sport émotion qui a le vent en poupe et ne cesse de gagner en popularité parmi les passionnés de sports d’hiver et coup de projecteur sur un jeune talent, qui partage vision et valeurs de notre entreprise et qui assurément rêve de performer toujours plus…
Le ski-alpinisme, un sport d’hiver en pleine expansion reconnu comme sport olympique
Parcourir des itinéraires en montagne (et même en haute montagne), en une ou plusieurs montées et descentes, équipé d’un matériel très spécifique, dans des conditions parfois très complexes, et ce, le plus rapidement possible, le ski-alpinisme est incontestablement un sport engageant et qui demande ressources et stratégie.
Cette discipline en compétition se séquence en plusieurs typologies de courses : montées et descentes chronométrées sur un parcours balisé (1 h à 1 h 30), montées rapides (20 à 30 minutes) et sprint avec relais. Théo Voutaz, jeune compétiteur de ski-alpinisme suisse, n’en est pas à son premier tour de pistes et sait combien sa discipline nécessite préparation mentale, physique et une maîtrise parfaite de plusieurs techniques :
« Le ski-alpinisme, c’est avant tout beaucoup de coordination pour réussir à aller le plus vite possible tout en étant le plus efficace possible avec des spécifiques. Il faut savoir parfaitement descendre, même si finalement, avec des skis et des chaussures qui ne sont pas les plus optimales. En effet, ils sont conçus pour être les plus légers possibles et nous permettre d’être les plus rapides possibles également en montée. Outre cette coordination indispensable, le ski-alpinisme nécessite une maîtrise parfaite de la technique : en montée, dans les virages, en descente et même quand les conditions sur pistes ne sont pas optimales. Le prérequis indispensable : avoir la capacité de descendre dans toutes les neiges, toutes pentes possibles. Avant de se lancer dans le ski-alpinisme, il est nécessaire d’avoir un bon niveau de ski alpin ». -Théo Voutaz
Une pratique sportive sécurisée
Les compétiteurs de ski alpinisme doivent suivre des traces faites tout le long de pistes balisées par de petits drapeaux, verts pour la montée et rouges pour la descente.
C’est une pratique parfaitement sécurisée, des personnes sont présentes sur le parcours sportif au cas où quelque chose viendrait à arriver, ce qui n’empêche pas les sportifs d’être équipés dans leurs sacs d’un matériel de secours.
« Avec l’arrivée des JO, les parcours sont un peu moins à risques et cachés pour les coureurs, il faut que l’on soit plus visibles pour les spectateurs, ou plus faciles d’accès sur une piste » de préciser Théo.
Monter des pistes à ski, en pratique, comment cela se passe ?
Équipés de fixations mobiles, les skis de ski-alpinisme offrent au talon une liberté de mouvement lors de la montée, un peu pour le ski nordique (ski de fond). Afin d’éviter les glissements, faciliter l’ascension et accrocher à la neige, les skis sont équipés de peluches anti-recul (avant étaient utilisées des « peaux de phoques »).
Arrivés au sommet de la piste, le skieur retire de dessous ses skis ces peaux autocollantes, et peut alors fixer son talon afin d’attaquer la descente en toute sécurité.
Le ski-alpinisme, un sport complet et engageant
Nous avons déjà évoqué les qualités de skieur de descente, requises pour la pratique de cette discipline, mais outre les techniques de l’alpinisme parfois nécessaires pour maîtriser certains passages ardus (crampons, corde), et les manipulations avec son matériel pour passer de la position montée à celle de la descente et inversement, il faut aussi être un fin stratège : gestion de la course, de ses coéquipiers, sang-froid, adaptabilité, bons réflexes, résistances aux éléments naturels (humidité, changement de terrain, de températures…), endurance et gestion de ses ressources…
Oui, le ski-alpinisme demande une stratégie sportive et humaine constante et un mental d’acier.
Théo Voutaz, 18 ans et déjà une figure montante du ski-alpinisme suisse
Théo Voutaz est pour ainsi dire presque né sur des skis !
Sembranchard de naissance, le ski alpin c’est une histoire de famille, et le ski-alpinisme, il le pratique finalement assez rapidement avec sa mère, également passionnée de ce sport.
Durant la période COVID où l’école est en pause et le temps plus généreux, Théo en profite pour pratiquer beaucoup de sports et pour s’engager encore plus fort dans la pratique du ski-alpinisme.
Il rejoint le club Mountain Performance à Martigny, un club qui propose une structure d’encadrement performante aux jeunes et à tous les passionnés de cette pratique. Dès la première année avec ce groupe il participe à ses premières compétitions (championnats suisses…). Qualifié aux championnats du monde, il est vice-champion d’Europe et participera pour la 3ᵉ année aux prochains championnats du monde (en mars 2025).
Bûcheron de formation, il partage désormais son temps entre son métier (6 mois par an) et son engagement professionnel au cœur de l’équipe nationale suisse, qu’il a rejoint il y a 2 ans maintenant. L’équipe suisse junior, ce sont 9 compétiteurs. Théo intègre en 2025 la seconde catégorie junior (U 20) et espère rejoindre dans 2 ans la catégorie « Élite »
Ses entrainements ?
7 à 10 par semaine, ce qui représente une vingtaine d’heures hebdomadaires. En fin de saison (printemps) la pratique du ski s’arrête, mais les entrainements se poursuivent pour maintenir un niveau, garder une bonne condition physique et un mental fort : courses, vélo…
Théo Voutaz, ambassadeur Sembrancher, des valeurs en partage
« Sembranchard depuis toujours au cours de ma recherche de sponsors, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Christian Guex et Olivier Genin respectivement dirigeant et associé et fondateur et associé de la SEEMS (Société d’Exploitation des Eaux Minérales de Sembrancher) et j’ai de suite ressorti que cette marque aux valeurs dans lesquelles je me reconnais pouvait être un partenaire de qualité. Nous partageons ce respect de la nature, des ressources naturelles, un sens de l’équité, de l’engagement… Je porterai avec joie les couleurs de Sembrancher lors des prochaines compétitions de ski-alpinisme » – Conclut Théo Voutaz qui, au-delà d’un partenariat, raconte une rencontre empreinte de sens… Et de valeurs !
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