Eau minérale naturelle, eau de source, eau potable, 3 appellations distinctes !
Mais qu’est-ce qui différencie fondamentalement ces trois types d’appellations d’eau ?
Pourquoi certaines eaux sont classées dans la catégorie des « eaux de sources », alors que d’autres bénéficient de la certification « eaux minérales » ? Quant à l’eau potable, cette eau qui coule de nos robinets d’où provient-elle et quelles sont les caractéristiques qui la définissent. « C’est quand le puits est sec que nous connaissons la valeur de l’eau », une pensée du célèbre Benjamin Franklin qui nous rappelle, si tant est que cela soit nécessaire, que l’eau est une ressource vitale pour tous les êtres vivants de cette planète, sans eau pas de vie !
Chez Sembrancher nous sommes des Artisans de l’eau !
L’eau nous l’honorons chaque jour, tout autant que la nature de laquelle elle est issue. Inconditionnellement attentifs à l’humain et à notre environnement, nous exploitons de façon raisonnée, sans aucun pompage à la source, l’eau de Sembrancher, et ce, depuis 2008. Une eau minérale premium Suisse issue du cœur du majestueux Mont Catogne, une montagne qui culmine à 2598 mètres, non loin du fameux Mont Blanc.
Si l’eau de Sembrancher bénéficie de la certification « eau minérale naturelle », elle présente qui plus est de grandes qualités, tant par sa neutralité exceptionnelle, que par sa faible minéralité. Mais pourquoi une telle certification et qu’est-ce qui différencie réellement l’eau de Sembrancher d’une eau qualifiée eau de source ?
Retour sur des fondamentaux autour de cette ressource des plus précieuses !
Un classement des eaux qui souligne de vraies différences
Eau minérale naturelle kézako ?
L’ordonnance du DFI (Département Fédéral de l’Intérieur en Suisse) sur les boissons définit l’eau minérale naturelle ainsi : « L’eau minérale naturelle est une eau microbiologiquement irréprochable, ayant pour origine une nappe ou un gisement souterrain et provenant d’une source exploitée par une ou plusieurs émergences naturelles ou forées ».
En d’autres termes, ce qui caractérise fondamentalement une eau minérale naturelle est qu’elle n’est chargée d’aucun germe nocif et qu’elle ne subit aucun traitement chimique ni aucune adjonction. En dérogation on pourra éventuellement la filtrer ou éliminer le dioxyde de carbone (C02) naturellement présent dans certaines d’entre elles et qui leur confère pétillance.
« À noter également que l’eau minérale naturelle doit provenir d’un seul captage
(une seule source) et ne peut être exploitée que par une seule entreprise et mise en vente sous un seul nom »
de préciser Gabriele Bianchetti, hydrogéologue et Directeur chez ALPEGO à Sierre (bureau d’étude ayant réalisé les nombreuses études géologiques et analyses requises pour la certification des eaux minérales de Sembrancher).
De plus l’eau minérale naturelle présente une stabilité de de paramètres physico-chimiques (température, minéralisation, sodium, potassium…). La régularité de ces paramètres indique des circulations contenant peu de mélanges avec les eaux de surface, prouvant qu’elles sont issues d’une seule réserve aquifère (la zone à travers laquelle l’eau chemine dans les roches souterraines). Au niveau de la qualité, une eau minérale est supérieure à une eau de source.
Eau de source et eau potable, différences ?
Les eaux de source sont des eaux d’origine souterraine, commercialisées en respectant leurs états originels. Cela dit, si elles se doivent tout comme les eaux minérales naturelles d’être également irréprochables d’un point de vue microbiologique, contrairement à celles-ci, elles peuvent être mises sur le marché sous la même dénomination de fantaisie (sous le même nom), alors qu’elles sont issues de sources différentes.
Ainsi, des eaux captées à des endroits différents sur la planète, peuvent être vendues sous le même nom. « Les eaux de la marque Cristalline du groupe Alma en sont un exemple, que cela soit dans un département ou dans un autre, elles sont issues de sources locales variées et pourtant elles sont commercialisées par la marque sous le même dénominatif » souligne Gabriele.
Notons enfin que par analogie avec l’eau minérale naturelle, le nom de la source et le nom du lieu de son exploitation doivent être mentionnés.
En revanche, aucune référence liée à la composition de la source ou allégation de santé ne peut figurer sur l’étiquette.
Quant à l’eau potable, l’eau publique, celle qui est destinée à alimenter une communauté et qui coule de nos robinets, elle peut connaître des épisodes où la présence de germes est détectée. Ce qui est totalement impossible avec une eau certifiée eau minérale naturelle ou même eau de source. C’est pourquoi l’eau potable subit régulièrement des traitements (chlore, javel…) pour éliminer ces microbes et autres germes.
Autocontrôles et vérifications bactériologiques, la qualité de l’eau comme priorité
De façon générale, toutes les entreprises commercialisant des eaux minérales, des eaux de sources et même des eaux dites potables sont dans l’obligation de réaliser des autocontrôles.
Il y a quelques années en arrière, un laboratoire externe départemental (ou cantonal en Suisse) était mandaté et devait effectuer, In Situ, soit directement à la source, des contrôles et analyses appropriés. Aujourd’hui, confiance est donnée aux distributeurs d’eau qui sont bien entendu dans l’obligation de réaliser régulièrement des autocontrôles afin de vérifier la qualité de l’eau.
Des autocontrôles conservés et répertoriés qui peuvent ensuite être soumis à des contrôles officiels aléatoires.
Sembrancher une eau minérale naturelle premium Suisse, d’une grande particularité
Il était une fois l’eau de Sembrancher…
Le forage qui capte l’eau de Sembrancher fut initialement réalisé par la commune, dans une quête d’augmentation des ressources en eau potable pour la communauté.
Selon l’histoire de la commune, il faut remonter à 1239 pour trouver les premiers consommateurs d’eau de Sembrancher. Sa grande neutralité, ses qualités gustatives ainsi que ses effets bénéfiques sur la santé des habitants ont contribué à la montée en puissance d’une eau devenue l’une des eaux les plus célèbres de Suisse.
Il faudra attendre 2002 pour que le Conseil Communal du village de Sembrancher mandate le bureau d’hydrogéologues ALPGEO pour l’étude et la reconnaissance des eaux minérales de Sembrancher.
Le début des forages et les investigations géologiques sont alors engagés en 2003. Depuis sa certification « Eau minérale naturelle » en 2008, la S.E.E.M.S. S.A., (Société d’exploitation des Eaux Minérales de Sembrancher S.A) en obtient l’exploitation exclusive.
L’eau minérale naturelle de Sembrancher, une eau minérale naturelle durable
Le forage de Sembrancher, nommé Forage de Saint Étienne, donne en moyenne 1000 et 1200 litres par minute, la S.E.E.M.S SA attentive à la préservation des ressources naturelle et au respect de l’environnement, n’en prélève que 100 litres par minute, soit entre 8 et 10%, et qui plus est, sans aucun pompage. Ce forage capte les eaux les plus profondes présentant une minéralité plus régulière. Le reste de l’eau se déverse naturellement dans la Dranse, qui plus loin dans la vallée Suisse se jette dans le Rhône.
L’eau de Sembrancher n’est pas issue de la fonte d’un glacier, mais de celle des neiges et de l’eau de pluie. L’eau s’infiltre dans les fractures du rocher et descend en profondeur recharger la zone aquifère au cœur du Mont Catogne, puis poursuit sa route jusqu’à son point d’émergence. Elle sort de la roche avec une certaine pression naturelle, il n’est donc pas nécessaire de la pomper, n’étant donc pas issue d’un glacier, elle présente de fait une grande durabilité.
« Avec le changement climatique on constate une fonte accélérée des glaciers.
Dans 20 à 50 ans, certaines sources vont tarir, elles ne seront plus alimentées par leur glacier »
mentionne Gabriele, pointant l’une des spécificités de l’eau de Sembrancher.
Avec une teneur en sels minéraux, calculée comme résidu fixe, de 201 mg/l, l’eau minérale de Sembrancher affiche une grande neutralité et une faible minéralisation.
C’est une eau fluorée (teneur 1 mg/l) et pauvre en sodium (5 mg/l), faisant que la mention « convient à une alimentation pauvre en sodium » (admise si la teneur en sodium est inférieure à 20 mg/l), peut être ajoutée sur l’étiquette.
Eau premium Suisse, elle affiche un taux de nitrate de moins de 1 mg/l, ce qui est un véritable gage de haute qualité. Le nitrate n’existant pas dans la nature, il est la résultante d’une activité anthropogène. Considéré comme particulièrement indésirable, sa présence dans les aliments et ou les boissons, indique l’action de l’homme, avec notamment l’utilisation d’engrais.
Eau minérale naturelle, eau de source, eau potable… Nous espérons que cet article vous a permis d’y voir un peu plus clair et d’en cerner les grandes différences !
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’eau minérale de Sembrancher, c’est par ici
Et n’oubliez pas : « L’eau est le sang de la terre, le support de toute vie. » Viktor Schauberger (philosophe)